6 heures de cinéma surréaliste en une journée, c'est dur à battre. Également difficile de faire moins constructif, mais bon... faut se cultiver un peu dans la vie.
On m'a gracieusement invité jeudi matin à la représentation de presse d'Inland Empire, le nouveau film de David Lynch. Ça dure 3:30 et c'est probablement son film le plus difficile à suivre à date. Il y a même des bouts en polonais! En gros, c'est une histoire similaire à Mulholhand Drive, mais un peu moins sombre et avec un happy end (une chorégraphie de prostituées, d'une unijambiste, d'un bûcheron et d'un singe). Comme tous les films de Lynch, une bonne dose d'angoisse, mais j'ai quand même préféré Mulholand Drive.
Ensuite, je suis allé voir la seule présentation Montréalaise de Drawing Restraint 9, un film d'art contemporain de Mathew Barney avec sa femme, Björk. Lui et sa femme jouent un couple invités sur un baleinier japonais pour une cérémonie shintoïste tournant autour de la découverte d'un morceau d'ambre gris (un gros caca de baleine). C'est le premier film de Barney que je vois. C'est certain qu'il travaille fort pour aller chercher des réactions, mais je pense que je c'est vraiment plus sa série Cremaster qui me plaîrait. Je l'avais manquée à Montréal, faudrait vraiment que je trouves le moyen de voir ça. Juste les extraits que j'ai pu trouver sur le net m'ont coupés le souffle. Même s'ils n'ont pas de trames sonores de Björk, c'est pas nécéssairement une perte. Je ne crois pas que son style fonctionne aussi bien uniquement instrumental. C'était pas génial, quelques trucs chouettes, mais plus de grincements cacophoniques qu'autre chose. Je préfère l'entendre chanter. En tout cas, c'était drôle dans la salle. C'était bourré de jeunes étudiantes en art avec cellulaire dernier cri et coupe de cheveux emo. Yen a pas mal qui se sont enfuies dans les 15 premières minutes!
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