samedi 31 décembre 2016

Rats dégueux

Les petits rats en extra de This is Not a Test. C'est pas de la grosse peinture... mais c'est fait!

vendredi 30 décembre 2016

Pilum

Mes deux premiers légionnaires pour Broken Legions, de solides vétérans avec bouclier lourd et pilum... pour les fois où c'est mieux de pas trop s'approcher!

mercredi 28 décembre 2016

Conan

Essai de Conan le jeu de plateau aujourd'hui! Ayant déjà la jeu de plateau stratégique, j'ai résisté au Kickstarter, mais ça m'a fait plaisir d'y jouer!

C'est un dungeoncrawl cousin de Myth, un peu plus simple et à thème Hyperboréen. Les personnages viennent des livres, pas des films, mais j'avais la trame sonore dans la tête tout le long! Tant qu'à moi, un jeu où Conan peut défoncer les murs des huttes au lieu de passer par la porte pour y trucider les occupants à grands coups de hache de bataille, c'est réussi! Ma seule plainte, c'est qu'il n'est pas possible de conserver d'accessoires d'une partie à l'autre, mais ça limite la prise de notes. D'ailleurs, on a fait les deux premiers scénarios et je n'ai pas vu l'ombre d'un marqueur d'état ou autre truc souvent un peu fastidieux qui finit par alourdir à l'excès certains jeux du genre. Je suis un fan, je vais rejouer!

La bataille de Pontaliessen

Les impériaux ont gagnés le côté de table et choisis la montagne. Je n'y ai pas mis mes canons, ça aurait été une cible trop facile pour les aigles, même si les nouvelles règles limitent la portée de charge à 60cm.

3 petites brigades d'hallebardiers avec une unité de tir. Des pistoliers (proxy gobelins), des canons, deux unités de cavalerie et 2 héros en plus du général.

L'objectif du scénario était de tuer un dragon somnolant dans une caverne ou au minimum d'être le plus proche de sa tanière à la fin de la partie. J'ai donc joué prudemment, profitant de ma supériorité au tir en attendant le réveil du monstre.

Ma cavalerie s'est dirigée vers le village abandonné pour mettre de la pression ou profiter d'une désorganisation dans les rangs elfiques. Mes canoniers ont avancés un peu et commencés à tirer dans les formations de cavalerie ennemies, malgré ses manoeuvres pour rester hors de ligne de vue.

Par contre, dans le village, ce sont les elfes qui ont pris l'initiative, leurs éclaireurs à cheval l'investissant juste à temps pour tirer sur mes pistoliers. Ils ont heureusement tenu bon et la cavalerie lourde est venue leur prêter main forte, éradiquant cette unité.

Les cris de joies impériaux réveillèrent toutefois le dragon! Les lanciers elfiques qui avaient été envoyés la fouiller reculèrent par initiative, laissant le dragon sans cible immédiate pour ventiler sa colère.

Les aigles de leur côté avaient entrepris des charge pour bloquer mon infanterie loin de la tanière... la stratégie faisait du sens, mais pour le moment, je n'étais pas trop triste d'être loin du monstre!

Le général humain parvint à convaincre le monstre de s'élancer dans les lignes elfiques pendant que sa cavalerie et le canon achevaient la cavalerie elfique. Le dragon se tourna ensuite évidemment contre les chevaliers, qui parvinrent presqu'à blesser le monstre, mais qui permirent au moins aux pistoliers de se faufiler en vitesse vers la tannière.

Le soleil se couchant il ne restait qu'un tour et les elfes avaient deux unités plus proche de la caverne alors que ma propre infanterie était toute entremêlée à cause des aigles. L'unité de cavalerie en réserve échoua à charger les irritants lanciers, mais mes hallebardiers y parvinrent, rejoints par mon général. La bataille fut rude, mais les elfes ne furent que repoussés, les deux unités restèrent coincés au corps à corps dans l'antre de la bête... qui revenait vers eux...

Partie nulle pour un scénario surprenant! Le dragon, surprenamment, ajoutes un élément de plus au jeu, étant à la fois objectif, source de destruction (et de joie) ainsi que de terreur. C'était le premier scénario d'une mini campagne, mais étant donné le gagnant (le Dragon), personne ne profitera du petit bonus prévu en cas de victoire.

Seulement, le dragon rôde toujours et qui sait ce qu'il a prévu comme malfaisance!

Arnbjorn Geirolfsson

Un autre héro en 10mm, cette fois un habitant des contrées nordiques qui sert l'empereur à coups de hache. La structure derrière lui est un morceau d'artillerie squelette, mais je trouvais que ça ajoutait au petit côté "Conan".

Ce qui est merveilleux à cette échelle, c'est qu'il m'a pris 15 minutes à peindre, lorsque j'ai réalisé que ce serait chouette (et plus fiable) d'essayer 3 héros au lieu d'un magicien.

lundi 26 décembre 2016

Theodoric Gausser

Mon général impérial en 10mm! Ce n'est pas un diorama aussi élaboré que ce que certains modélistes obtiennent à cette échelle, mais les couleurs baroques et son porte-étandard m'inspirent confiance!

Légo Héroïca

Après Zombicide, il me semblait logique de sortir des réserves Légo Héroïca, un dungeoncrawl à partir de 5-6 ans, mais qui demande 8 ans pour l'assemblage. C'est fait pour 1 à 4 joueurs plus un DM (mais les déplacements limités permettent d'automatiser les monstres pour en faire un coopératif).

Les règles sont simples, un dé pour avancer, un autre dé pour voir qui reçoit des dégâts lorsqu'en contact avec un monstre.

J'ai une boîte d'expansion en réserve, mais les 4 personnages de départ sont le chevalier, le barbare, le druide et le sorcier. Ils ont chacun un pouvoir spécial activé par le dé. Le druide soigne, le barbare frappe plus fort, le sorcier attaque à distance etc...

Les conventions de base du genre sont là. Il y a des coffres qui peuvent contenir de l'or ou un piège. Il y a des potions magiques qui traînent (guérison, vitesse, force) et il est possible d'échanger l'or contre des armes améliorées. Y compris un poignard de voleur qui donne une pièce d'or par adversaire défait! C'est une belle leçon de vie.

Comme le jeu vise un public très jeune, la mort n'est essentiellement qu'une perte de tour le temps de se guérir partiellement. En théorie, il n'y a qu'un gagnant (celui qui terrasse le roi des gobelins) mais c'est assez facile de l'étirer en jeu coopératif. C'est d'ailleurs assez simple de faire des règles maison un peu plus avancées, il y a déjà cette version que je vais peut-être essayer la prochaine fois.

dimanche 18 décembre 2016

Jeunes tueurs de zombies

Les enfants me parlent de zombies depuis l'Halloween, avec la variante "zombie mutant radioactifs" depuis qu'ils ont feuilletés les images de This is Not a Test.

Je cherchais une activité en attendant ciné-cadeau hier (Astérix et Cléopâtre, c'est important) et je me suis dit que le moment était venu. Mon plus vieux a 6.5 ans, il est prêt. Question de ne pas faire de jaloux, j'ai accepté d'intégrer 3.5 ans, qui était... moins prêt...

J'ai utilisé les règles standard, sans simplification, mais je me suis conservé le côté décompte des XPs et des pts d'action pour cette première partie. Malgré le thème qui peut faire sourciller, je trouves que c'est une introduction très facile aux jeux de plateaux, aux wargames, avec un peu de mathématiques en prime.

Le plus vieux a évidemment choisi le policier, le plus jeune a pris le gars de rue orange et j'ai pris la serveuse en patins à roulettes. C'est important de défier les conventions de genre, en tuant des zombies.

On a placés les tuiles pour le scénario 2 et les survivants ont fait leurs premiers pas dans le quartier, se dirigeant en groupe vers la sortie. Les premiers zombies sont arrivés au loin et le plus vieux est parvenu à en tuer un pendant que je défonçais une porte. Le plus jeune commençait à s'inquiéter, le plus vieux était clairement sur un rush d'endorphine de niveau crème glacée trempée dans le chocolat.

Pendant que le plus jeune tirait quelques zombies dans la rue, nous sommes entrés dans une maison chercher des items. Masque de hockey pour moi, lampe de poche pour le plus vieux. Les zombies se rapprochaient et 3.5 ans aimait de moins en moins. Je suis allé à son aide pendant que le plus vieux vidait la maison. Malgré tout, 3.5 ans a décidé de fuir la partie, nous accusant d'avoir laissé son bonhomme tout seul... dans la rue.

Les zombies ont fait l'habituel tapon d'où on a cherchés à se dépêtrer. Malgré une blessure chacun et des tirs moins chanceux en fin de partie (constat de l'enfant, "on est pas chanceux!"),  6.5 ans est parvenu à sortir sain et sauf de la carte.

Un gros succès, déclaration du plus vieux de l'instauration d'une soirée de jeux de plateaux et début de lobyisme pour jouer à Colt Express (que je trouves un peu trop complexe).