mercredi 29 octobre 2008

Les trafiquants de Kelter

Un des rares livres dont vous êtes le héros de science-fiction. Malheureusement, je l'ai pas trop aimé. J'ai roulé le maximum pour l'habileté et la chance, ce qui m'a permis de le finir vite en fonçant dans le tas. Faut se consoler avec ce qu'on a.

En gros, le premier truc du livre... tu te fais voler ton matos que tu viens d'écrire. Wow. Une chance qu'on m'a bien dit de l'écrire. Ensuite, 33% du livre est constitué d'une poursuite automobile, 33% de trouver le bon bouton parmi un choix de 12 (-1 d'endurance par erreur) et le dernier 33% de choix vraiment fourbes comme "voulez-vous essayer de neutraliser le type caché dans le buisson avec un fusil? Il n'est peut-être pas méchant".

Dommage, l'auteur aurait au moins pu élaborer une conspiration galactique pour expliquer les motivations des méchants. Considérant leurs installations et le nombre de cossins mystérieux sur leur base (Oui! Une salle avec 12 boutons et faut connaître le bon pour entrer! Ensuite, faites-moi un robot qui pose des énigmes! Puis une pièce avec des sphères flottantes pour sauter dessus!), chais pas. Ça ne m'apparaît pas comme des petits trafiquants de week-ends, qui se cachent dans les champs de maïs de banlieue.

mardi 28 octobre 2008

Mobilier de bureau

Harby pète toute! Yesss!

Fini les niaiseries de rpg.

dimanche 26 octobre 2008

Style de DM

Question de faire changement de mes podcasts de wargame, je suis allé sur l’exhaustif répertoire rpgpodcasts me télécharger quelques épisodes aux sujets intéressants. Quelques discussions m’ont fait réaliser que je me fourvoie peut-être dans l’organisation de mes parties de rpg sur table.

Comme je l’ai déjà dit, pour moi, ce type de passe-temps est essentiellement une excuse pour faire une activité sociale pas trop dispendieuse, constructive, créative et stimulante. Je rassemble une couple de personnes courageuses et intéressées, on prépare un petit souper, on prends un peu de vin puis on brasse quelques dés.

Il y a un écrivain africain qui disait : « le tigre ne proclame pas sa tigritude, il bondit sur sa proie et la dévore ». J’aime cette façon de penser, je crois aux actes, pas aux paroles. J’ai toujours proposé mes parties de façon assez inclusives. Du genre : voilà une petite intro d’une partie que je veux faire, si ça t’intéresse, voilà l’adresse. J’ai longtemps pensé que les obstacles principaux à la participation étaient l’apathie et la terreur de passer une soirée avec des gens qu’on connaît moins.

En y repensant, le problème (dans l’exécution en tout cas), c’est peut-être plus que mon style de DM ne colle pas toujours à ce que les joueurs rassemblés voudraient. On se met alors à se nuire les uns les autres. J’ai longtemps pensé qu’un bon DM était capable de faire plaisir à tout le monde. Un peu de drame par ci, une baston par là, un peu de romance puis un peu d’humour noir. Le problème, c’est que très souvent, surtout parmi les vétérans, il y a toujours au moins un participant qui y voit le moyen de vivre ses fantasmes de puissance personnelle. La réponse à toute situation est généralement une série de meurtres gratuits et toute conséquence mène invariablement à la dissolution complète de la partie. Ou encore le joueur qui se croit dans une partie d’échec et qui préfère élaborer des stratégies complexes, avec le moins possible d’interactions avec l’univers, pour « gagner » la partie. Je n’ai rien contre ces styles de jeu, ils existent et ne disparaîtront pas, mais ce n’est pas ce qui m’intéresse. Ce n’est donc pas vers ces types de défi que j’oriente mes parties et je devrais donc essayer d’avoir un groupe de joueurs plus homogène pour, comme je le disais, ne pas se piler sur les pieds.

Peut-être qu’en élaborant un peu plus sur le style de jeu que j’essaie de faire, je risque d’avantage de me retrouver dans des groupes partageant les mêmes intérêts. Un peu comme ces fameux archétypes de joueurs que M Robin Laws et même la 4e édition mentionnent. Ça ne peut pas nuire d’y penser un peu, surtout si je veux éventuellement me risquer à faire une partie dans une convention. Faut pas décevoir ces braves qui vont jusqu’à payer pour avoir leur dose de rpgs originaux!

Comme DM, je crois avoir une nature de conteur. Oui, je sais, c’est pas super original pour un DM. J’aime créer un univers cohérent, mystérieux, aux secrets à découvrir. Par contre, je n’aime pas être un narrateur. C’est à dire quelqu’un qui impose l’histoire au travers laquelle les joueurs vont évoluer de A à Z, en ligne droite, « réussissant » ou « échouant » la mission. Ce que j’aime faire quand j’écris mes parties, c’est de poser l’univers et un ou plusieurs crochets / crises / éléments déclencheurs qui poussent les joueurs à agir. Oui, j’ai une histoire approximative dans ma tête. Essentiellement les motivations des protagonistes principaux. Mais mon plaisir comme DM vient lorsque le déroulement de cette histoire change complètement de direction. J’aime les joueurs qui participent et veulent emmener l’histoire dans une direction qui les intéresse d’avantage, sur des sujets qu’ils apprécient. Ça me force à devoir improviser des situations ou des personnages inattendus et c’est ça que j’aime. L’avantage de ce style, c’est la liberté et les surprises qui en découlent. Le désavantage, c’est qu’il n’y a pas toujours le chemin bien clair, la finalité et le sentiment d’accomplissement venant d’une partie très dirigée.

En plus de cet élément participatif qui me fait passer du statut de simple machine narrative à conteur, j’aime beaucoup les dilemmes moraux et les choix difficiles. Les situations où il n’y a pas de « bonne réponse » et dont le résultat ne fait donc qu’orienter l’histoire dans une nouvelle direction, au choix des joueurs. Ça c’est plus difficile car beaucoup de joueurs détestent la responsabilisation qui en découle. Je n’aime pas les histoires en noir et blanc. C’est cliché, ça m’ennuie et je dois pas être le seul. Faut des conséquences troublantes! Encore une fois, en toute honnêteté, il n’y a pas que des avantages. L’ambition est d’en faire un loisir parfois moins léger, qui peut, possiblement, émouvoir comme une bonne histoire. C’est le but ultime d’un conteur et de plusieurs jeux indy.

Après cet élément principal d’interaction dans l’histoire, ce que j’aime beaucoup faire, c’est de l’exploration. Quand je fais une partie, c’est en grande partie parce que je veux connaître un peu la sensation d’exister dans un univers en particulier. Je suis un DM et un joueur immersif. Non, je vais pas me costumer, mais j’aime que les joueurs m’aident à découvrir un monde. Que ce soit la vie secrète des chats domestiques aux paysans médiévaux jusqu’à la routine journalière sur un vaisseau interplanétaire, je suis curieux de savoir ce qui en ressort. Je suis convaincu qu’il y a des éléments intéressants et poignants à y puiser et oui, je veux y jeter un coup d’œil. Même le plus omnipotent des demi-dieux a une vie sociale et oui, je m’intéresse à ce qu’il fait pour s’occuper le dimanche.

Par contre, avant de penser que j’ai toute les qualités du super DM qui crache sur la plèbe et fait des larps scandinaves sur les cancéreux qui se roulent dans la farine, je dois admettre avoir quand même peu d’intérêt pour le « jeu d’acteur ». Oui, j’aime que les personnages aient de la personnalité, mais il ne faut pas que ça nuise à l’histoire. Ok, tu peux avoir une jolie robe pour aller au bal. Pas obligé de nous la décrire pendant 15 minutes avec le souvenir lié à ta mère que ça éveille en toi. Si ça ne fait pas avancer l’histoire, essaie de garder ça court ou de carrément nous envoyer ça par email ensuite et je verrai si je peux pas intégrer ça un moment donné. Ce type de joueur a parfois la fâcheuse tendance à vouloir s’accaparer le podium et je dois admettre être un peu socialiste dans le temps de jeu accordé à chacun. Je veux que tout le monde participe, pas un seul qui traîne les autres par le fond de culotte ou les enterre s’ils osent faire quelque chose.

Plus terre à terre, comme tout vrai DM, j’accepte l’idée qu’un personnage puisse mourir. Surtout si la partie est dans un univers brutal. Je ne suis pas un DM tueur, je ne le fais pas à la légère et ça reste rare. En plus de 15 ans, les cadavres fictifs doivent se conter sur deux mains. Par contre, c’est essentiel pour que la partie reste crédible. Trop de joueurs assument que le DM n’osera jamais les tuer et se mettent alors à prendre des risques vraiment exagérés, un peu comme dans une partie de chicken. Ben de mon point de vue, ta mort dramatique fera un très bel élément narratif pour les autres joueurs plus raisonnables, alors si tu crois percevoir des indices que ça risque de mal tourner bientôt, penses-y à deux fois. Personne n’est invulnérable.

Je crois que ça décrit le cœur de mes parties. Ça varie d’une session à l’autre, mais les thèmes ont des tendances lourdes vers le sombre et le troublant. J’essaie quand même de changer de temps en temps. Par exemple une partie plus héroïque fantastique, une partie très pulp, une partie plus onirique ou (pas encore fait mais j’aimerais beaucoup) une très jovialiste partie de Star Trek! Le thème d’une partie est facile à transmettre dans mes intros, mais le style de jeu l’est beaucoup moins. Alors en clair, les storytellers devraient bien s’amuser, de même que les spécialistes et les botteurs de culs (rien contre une bonne baston qui vient supporter l’ambiance). Les acteurs, les tacticiens et les power gamers risque de moins s’amuser. Par contre, j’invite ces derniers à se joindre à moi pour une bonne partie de wargame avec miniatures!

jeudi 23 octobre 2008

Boyz band

Une bande de rockeur orques, venant de chez Fenryl. Leur cheveux à la Pulp Fiction et leurs uniformes un peu ringuard les identifient clairement comme provenant de la mouvance indy. Ou peut-être des émules de Prince, qui avait fait d'assez incroyables vidéoclips à l'époque du premier Batman.

lundi 20 octobre 2008

Derniers clowns

Une bonne affaire de faite. J'ai été capable de résister à l'appel des autres miniatures pour terminer mon objectif du mois. Maintenant, mon autre objectif, c'est de nettoyer l'ordinateur. Le Burkina Faso, c'est pas juste le champion des virus humains, mais aussi des virus informatiques et là, j'en ai un puissant. Très déçu de Kaspersky en passant.

dimanche 19 octobre 2008

Parc automobile

Ça s'en vient bien, tous ces véhicules bien polluants. Ça aura pris 6 mois, mais ma conjointe a finalement acceptée l'inévitable. C'est pas un pays pour la bicyclette ici! Il n'y a pas de montagnes, mais les rues ont tellement de trous et de déchets qu'avec une bicyclette, c'était pratiquement un bris par jour. Un pneu, les freins, n'importe quoi. Une P50, c'est pas beaucoup plus rapide, mais c'est solide, pas très cher (500$ usagé) et ça fait beaucoup moins suer. Une autre affaire qui fait pas mal moins suer, c'est la piscine et les milkshakes du centre de récréation de l'ambassade américaine. On aura beau dire tout ce qu'on voudra d'eux, ils savent faire les milkshakes!

jeudi 16 octobre 2008

Waga hiphop

Les décors de rue de Mega-miniatures, l'introduction parfaite pour Waga hiphop. Quessé je suis allé faire là? C'est qu'il y avait hier une prestation de beatboxing de Roxor Loops, champion d'europe et vice champion du monde. Il est effectivement très impressionnant mais je ne pouvais m'empêcher de songer aux problèmes respiratoires qu'il doit développer.

Plus marquant encore, il y a eu une prestation de breakdance par une troupe "d'avant-garde". La musique? De la guitare sèche... C'était pratiquement plus de la danse contemporaine. Normalement pas mon genre. Toutefois, si ça inclus des mouvements comme ça, en plus de raconter la vie de 4 vendeurs de rue Burkinabés, ça en fait un spectacle vraiment innovateur. Ca m'a beaucoup fait penser à Joe. Je ne suis pas certain si le format ou la durée était idéale pour ce genre de festival (quelques fans de Bob Marley un peu gelés semblaient en perte de repères, YA MAN!), mais ça valait le détour. Malgré l'appel à la mémoire de Sankara en début de soirée, qui m'a soudainement remis à l'esprit la recommandation de l'ambassade d'éviter toute manifestation à caractère politique...

mardi 14 octobre 2008

La magie de la nature

Le chat a attrapé des vers, inévitable à force de bouffer des lézards et de boire dans les flaques d’eau stagnantes « pour faire exotique ». En tout cas, le Burkina Faso doit être le seul endroit où la clinique vétérinaire essaie de te vendre un djembé en même temps que tu achètes un vermifuge pour animal domestique. Est-ce que c’est si inimaginable un blanc qui ne passe pas son temps à acheter de l’artisanat?

Enfin reçu du ravitaillement en figurines, grâce à Mega Miniatures, qui a aimablement accepté de me livrer sans frais en afrique. J’ai même été surpris par la rapidité du transport. Les démarches administratives ont été égales à ce que je m’attendais, mais ça ne m’a heureusement coûté que deux dollars en frais.

Comme un junkie, je me suis dépêché à drybrusher les animaux que j’avais commandé. Tout le monde a besoin de loups et de sangliers et tout canadien a besoin de phoques en 28mm. Tout le monde se commande des space marins, moi je me commande des phoques. Après ça je me demande comment ça se fait que j’ai de la misère à trouver des partners pour faire des bastons de figurines...

dimanche 12 octobre 2008

Entartrage

Les 4 clowns suivants, un peu moins avancés sur le chemin rigoureux de la clownerie. Ces lanceurs de tartes sont quand même crains de tous : enfants, X-men regénérants et même politiciens. Finalement, le concept des petites équipes fonctionnera bien je crois. Je les ai aligné et je les imagine déjà se battant pour des objectifs glorieux comme une petite voiture ou un tremplin vers un sceau d’eau.

Killer Klowns

Des 3 modèles de clowns sur lesquels j’ai mis la main, c’est probablement celui-là qui est le plus inquiétant. Le résultat final après l’atteinte d’un véritable statut démoniaque, d’où leurs yeux démesurés et sans pupilles. Le modèle en vert et jaune qui n’était pas encore highlighté au moment de la photo est le modèle original. J’ai donné des armes aux autres, pour que ce soit plus amusant. Le bâton de hockey est d’Hasslefree. Un peu court pour faire un vrai bâton de hockey, mais bon, l’idée est là. Le couteau et la hallebarde sont de GW.

Le choix de la hallebarde vient d’un personnage de Human Occupied Landfill. C’est un rpg satirique, dont la philosophie de création de scénarios est à 100% éloigné des miniatures ou même de la grosse préparation, mais c’est probablement aussi le seul univers non-gothique ou horrifique qui encourage l’utilisation de clowns. Ils y ont une université, un code de vie, de l’équipement spécial et bien plus encore. Même un petit chien costumé en clown.

Je vais probablement garder le même schéma de couleur simple pour les autres modèles de clowns. C’est rapide, donc je me tanne pas à les peindre et ça permets de faire 4 équipes de 3 couleurs différentes pour un hypothétique jeu d’affrontement entre groupes de clowns.

Après avoir terminé de les peindre, il ne me restera plus grand chose, mais qui sait, peut-être pourrais-je me tourner vers la création de peintures de clowns triste sur cadre de feutre noir.

Lesser Shades of Evil

Je n’ai pas eu le temps de continuer ma dissertation sur les jeux d’anges néo-médiévaux. Lesser Shades of Evil, comme je le disais est très récent et est un très beau livre. Mieux encore, le jeu a été créé par un Montréalais et ça mérite au moins mon admiration.

Encore une fois, un terrible cataclysme a ravagé l’humanité du futur, mais cette fois, le cataclysme est de main d’homme. Horrifié par les écarts éthiques et moraux de l’humanité, son attachement aux objets de consommation de masse, aux machines et au plaisir en général, un néo-amish décide de mettre fin à notre espèce pour la rebâtir à neuf. Il cache sa famille idéalisée dans un bunker et déclenche un apocalypse nucléaire/virologique à la surface. Lorsqu’il en ressort, il lance un ambitieux programme de terraformage et de clonage des 100 futurs fondateurs de sa société idéale. Il leur bâtit une première cité avec ses commandements gravés sur des murs impossiblement massifs. Continuant son « œuvre » eugénique, il transforme sa famille en anges immortels qui se présentent aux humains pour les sauver ou pour les éliminer s’ils sont trop faibles de foi ou de caractère. Bref, il suit un peu le vieux précepte de science-fiction comme quoi toute forme de science très avancée ne peut que s’apparenter à la magie.

De plus en plus satisfait de son œuvre, notre néo-amish se retire et se mêle de moins en moins du déroulement de l’Histoire. Il délègue à ses enfants, qui eux aussi, la population grandissante, créent de nouveaux anges immortels à partir des meilleurs exemples de l’humanité. Évidemment, ce qui devait arriver arriva et la chicane prends entre les membres de la petite famille angélique. La bataille rage et malgré leur quasi-immortalité, plusieurs sont détruits. Étant donné que les deux groupes qui s’affrontent sont presque égaux, il y a un statut quo causé par les pertes horrifiques de chaque côté. Statut quo qui devient encore plus dramatique suite à la destruction de la machine à faire des anges (ou à une autre époque, une machine à créer des super soldats). La structure hiérarchique s’effondre et ça revient bien vite, pour les « anges », au chacun pour soi. Certains conservent leurs idéaux et se placent en protecteurs de l’humanité. D’autres deviennent des hédonistes, d’autres cherchent vengeance, conquête ou simplement des réponses.

Contrairement à Engel, c’est donc un jeu plus « ouvert », où les joueurs sont plus libres dans leur concept de personnage (tu peux même faire un robot ou un OGM) ou dans le type de partie qui leur est présentée. Ça me plaît d’avantage, mais c’est clair que ce n’est pas tous les joueurs qui sont attirés par cette quête identitaire qui sous-tends souvent ce type de jeu.
Engel, comme Lesser Shades of Evil, sont deux excellents jeux et méritent amplement leur place dans une bibliothèque. Je crois que je préfère le background plus mystérieux d’Engel, mais le style de jeu offert par Lesser Shades of Evil, ainsi que la nature particulièrement tordue de certains commandements, me plaisent aussi beaucoup. Bref, un beau trio, avec Nobilis, pour satisfaire tous mes besoins dans la niche ma fois très pointue des jeux d’anges.

samedi 11 octobre 2008

Engel

Quand même, certains concepts se rejoignent!

Mes fonctions d'aubergiste ouagalais me donnant une bonne excuse pour ne pas avancer la peinture de mes clowns, j'ai fait de la lecture de rpg à la place. En plus de la transhumance, j'ai un petit faible pour le pseudo-religieux. Hey, ils ont pas collés second regard sur la semaine verte pour rien. Nobilis rejoint les deux intérêts, mais je me suis finalement mis à la lecture de deux solides exemples du genre, le vénérable Engel et le plus récent Lesser Shades of Evil.

Dans Engel, un deuxième déluge balaie l'humanité au 27 siècle. Le déluge est suivi d'une épidémie n'épargnant que les enfants. Sans réelle éducation et face à un environnement hostile, le monde bascule vite dans une ère néo-médiévale, ou la technologie est essentiellement oubliée au profit d'une religion quasi-catholique. Si ce n'était suffisant, des créatures insectoïdes infernales ravagent la terre et des colonnes de feu la parcourent périodiquement. La seule lueur d'espoir fut l'arrivée des anges, prépubères, androgynes et boucliers de l'humanité contre toutes ces horreurs. C'est essentiellement un jeu de baston, avec chaque joueur d'un groupe représentant un ange d'un des différents ordres (Gabriélite, Uriélite etc...). Ca rends le jeu facile d'approche, surtout à cause de la hiérarchie qui entoure les anges, mais le jeu a un bon potentiel d'approfondissement. Pourquoi chaque village doit donner un dixième de ses enfants à l'église? Pourquoi les anges doivent-ils retourner au "paradis" avant leur puberté? En quoi consiste réellement ce paradis?

Uniterra bis

Paraitrait que je donne pas assez de nouvelles, c'est quand même pas toujours un feu roulant d'action à Ouagadougou! Depuis mercredi, c'était les rencontres annuelles sectorielles d'agriculture et VIH/Sida pour le Burkina Faso. Beaucoup de meetings généralement bien informatifs sur ce qui a eu lieu et ce qui s'en vient comme action de développement et renforcement de capacité. En tout cas, c'était aussi bien intéressant de rencontrer tous les partenaires du Burkina. La presse était absente, mais on avait quelques ministres et des représentants d'autres gros organismes de coopération. Une chose est certaine, sur le plan strictement personnel, c'est pas mal plus intéressant comme réseautage d'offrir ses compétences que de se forcer à aller dans un 5 à 7 avec d'autres "professionels dynamiques".

Il y a des clauses de non-divulgation à cause des élections en cours au Canada (tout peu changer) mais à mon avis, les changements sont positifs. Je n'ai rien contre le modèle de la coop, mais le renforcement du secteur privé n'est pas non plus à négliger et il a lui-aussi du bon à apporter au pays, ne serait-ce que la réflexion sur les différents types de gestion et gouvernances.

mardi 7 octobre 2008

4e et 5e

J'ai pu feuilleter la 4e édition de DnD et la 5e de 40k. Hey! C'est pas évident dans les parages!

D'abord le chialage sur la 5e version de 40K. Non seulement je ne trouve pas les changements très dramatiques, mais je trouvais le livre de la 4e plus beau. Ce que j'avais aimé des illustrations de la 4e, c'est justement que les marins étaient pas partout. Pas beaucoup de nouvelles illustrations non plus, à part une chouette peinture entre les nécrons et les marins. Je trouve les présentations des différentes armées bien peu excitantes, avec leur soldat constipé sur fond de carte stellaire circulaire. Les règles sont essentiellement les mêmes, surtout qu'on jouait généralement déjà avec le true line of sight. La seule innovation, c'est le go to ground, qui permet d'améliorer un peu son cover save en perdant le tour suivant. J'aime bien, c'est cinématique. Le fonctionnement des armes à gabarit a encore changé, c'est plus simple. Donc en gros, deux changements significatifs pour une nouvelle édition. Wow. Greenpeace devrait peut-être s'en mêler, c'est un beau gaspillage de papier. Heureusement, le nouveau codex de la garde impériale devrait arriver autour d'avril et promet d'être bien chouette, avec plus de choix de tanks et l'inclusion de la Valkyrie.

Plus joyeux, la 4e édition de DnD. J'ai vraiment passé très vite dessus, mais pour du dungeoncrawl avec miniatures, ça semble très bien! J'ai pas accès au manuel des monstres, comme à l'époque où j'avais mis la main sur mes premiers livres de la 2e édition. C'est vrai que les personnages sont plus actifs dès le début et il y a toutes sortes de petits pouvoirs à activer, peu importe la classe. C'est vrai que ça fait très jeu vidéo, mais c'est pas nécessairement une mauvaise chose, étant donné l'emphase très gamiste du jeu. Pour ceux qui en doutent, juste à regarder la table des dégâts de chute! Puis pour les vieux vétérans, pas de problème à ignorer les races ridicules et les dieux préfabs (attention de bien garder l'option du halfling sorcier, par contre!). Dans l'ensemble, on peut déjà y déceler le même sentiment de joie du Hack and Slash
sans prétention qui se dégage de Descent. Avec plus de xps et de sweet powerz.

dimanche 5 octobre 2008

La Vieille Pavis

Finalement fait mon intro à Heroquest. Ces derniers temps, il y a pas mal de coupures électriques, alors que faire d'autre le soir, après une dure journée de piscine...

Garak, le transporteur Morocanth, faisait décharger les barres de sel en provenance des oasis du compté de Pavis dans le magasin de la famille d'Odyle. L'un de ses esclave trébucha. En plus du sel, la boîte contenait un sachet de cuir. Garak l'empocha rapidement, malgré la curiosité gênée de la marchande Héortienne. Garak la retrouva chez Lilinia le soir même avec une proposition. Le sachet de cuir contenait des colliers, essentiellement des breloques, sauf un, aux motifs similaires à un artefact familial.

En plus des breloques, il y avait dans le sachet une carte de la Vieille Pavis, du genre à exciter encore et toujours les rêveurs et coupe-gorges de Pavis. L'offre fut accepté malgré les risques de canular. Après quelques vérifications auprès de Faltikus le Bon et de prêtres de Lankhor Mhy, notre marchande embaucha quelques mercenaires et remplit la paperasse lunaire requise pour aller dans la Cité des Géants. Ils partirent tôt et firent bon chemin dans la périphérie. Probablement épiés depuis Pavis, ils furent pris d'assaut la première nuit par des brigands. Faisant appel à Orlanth, Odyle put éteindre prestement les flammes du campement pour leur assurer l'avantage de connaître un peu les lieux. Alors que les mercenaires dirigés par le pilier de taverne tatoué éventraient les assaillants, Odyle dut faire face seule à l'un d'entre eux, qui se précipita sur elle. Faisant encore appel aux vents d'Orlanth, il fut dévié et s'arrêta contre le mur, se retournant méchamment. Se toisant méchamment, le brigand prit encore l'initiative et tenté d'embrocher la marchande, qui perdit pied, mais parvint à désarmer son adversaire. Il tenta de la sonner d'un bon coup de pied, mais Orlanth était colérique ce soir là et une autre bourrasque imprévisible le fit pivoter sur lui-même alors qu'un bon coup de lame dans la jambe lui fit perdre pied.

Patof


Un premier clown, presque nain, provenant de chez Reaper. Avec son baton, ça peut faire de lui un genre de porte banière pour une petite armée. Je l’ai peint dans les couleurs archétypales des clowns, mais je me demande si je devrais garder les mêmes couleurs pour les autres ou plutôt essayer de faire de la variété.

vendredi 3 octobre 2008

Draconis

C'est aujourd'hui que commence la convention Draconis, à Montréal. Je ne peux évidemment pas y être, mais si vous avez envie d'un peu de divertissement ce week-end, n'hésitez pas! Je m'étais vraiment bien amusé l'an passé!

De ce que je peux voir du programme, ça semble être une bonne occasion d'essayer la 4e édition. Il y a peu de wargames, mais la sélection de rpg est intéressante. Pas d'indy et peu de trucs "high concept", mais quand même une sélection appréciable. Faut bouger de chez-soi! C'est supposé être un hobby social, non?

jeudi 2 octobre 2008

Vive le karité

Non seulement j'adore le goût du Karité, mais en plus, je vais maintenant y travailler! Une grosse association de productrices s'industrialise tranquillement et souhaite recevoir un peu de formation et de conseils techniques pour améliorer la qualité et la variété de sa production. Ça devrait être bien intéressant. Je les avais déjà visité par le passé et j'avais été bien impressionné par leur dynamisme, j'espère que ça va continuer comme ça!

mercredi 1 octobre 2008

Ramadan

Il y a eu beaucoup d'incertitudes et d'éleveurs inquiets d'avoir peut-être égorgés leurs chèvres trop tôt, mais c'était la fête du Ramadan hier! Yé! Après être allé à la mosquée pour la prière (accompagné, question de m'aider avec le protocole), on nous as invités à une chouette fête avec plein de poulets sénégalais et des sucreries à volonté (dommage qu'il n'y ait pas eu de bière...). C'était bien intéressant et ça a comblé ma curiosité étrange pour les reportages de second regard. C'est intéressant au fond à quel point les cérémonies liturgiques se ressemblent.

Je répète ce que d'autres ont probablement déjà dits, mais c'est surprenant à quel point le dialogue inter-religieux fonctionne bien ici. Avec 50% de musulmans, 25% de chrétiens et 25% d'animistes, le pays est étonnamment stable et tolérant au niveau des différences confessionelles. Il n'est même pas rare de voir des familles composés de fidèles de toutes ces trois croyances en même temps.

Le Serment #18

Le bilan du mois de septembre! Je devais terminer Mordheim, ce qui est fait, mais je n'ai pas fait ma partie d'Heroquest. Non seulement on a eu plusieurs invités à la maison, mais je me suis laissé convaincre par mes derniers Cadians et j'ai même décidé de terminer l'odieux Final Fantasy X-2. J'ai été moins sage ce mois-çi pour les achats. Étant donné la vente d'Herezy à 20% de rabais et sans frais de transport pour remplacer sa machine à mouler, je me suis permis une petite commande (avec assurance pour le transport...). C'est pour une bonne cause, c'était pas très cher et c'est des chouettes trucs, bien hâte de mettre la main dessus!

Achetés: 42
Peints: 23
Balance d'août : -19
Total à vie: 130

Pour le mois d'octobre, bon... j'aimerais bien terminer mes clowns... j'ai déjà fait la "peau" et même leurs nez plus 4 tartes à la crème. Je devrais avoir le temps. J'essaie de les rendre un peu cauchemardesques, question de pouvoir les utiliser ensuite sans culpabilité. Ça me rapelle un vieux jeu de nintendo, un des premiers jeux avec les X-men. Wolverine devait traverser un tableau peuplé de clowns lui projetant des tartes à la crème remplies d'acide. C'était un peu surréaliste.

Je ne sais pas si je vais faire Heroquest ce mois-çi. J'aimerais bien, mais entre le Retour de l'Aventurier et 3:10 to Yuma, Dogs in the Vineyard me titille encore.