dimanche 28 février 2010

Skycaptains vs Rotters

Une petite partie de Bloodbowl, ça faisait longtemps! Malgré les dégâts, les skycaptains m'ont fait honneur en l'emportant 3 - 1 contre l'écoeurante pourriture regénérante qu'étaient leurs adversaires. Bien intéressants les Rotters. La regénération, le foul appearance et la règle de zombification leur permet de survivre au ligues les plus longues et étant un peu plus diversifiés que l'équipe du chaos de base, ils sont un peu plus intéressants pour les ligues plus courtes. Beaucoup de pouvoirs passifs par contre, ça en fait une équipe qui se cherche à l'attaque, à mi-chemin entre la progression nihilistique des morts-vivants et le brutal mais enjoué fer de lance des autres adorateurs du chaos.

La première demie a assez mal commencée. J'ai rapidement perdu le ballon suite à un mauvais hand-off du lanceur à un gobelin. Je ne savais pas que disturbing presence faisait effet à 3 cases, je croyais que c'était juste adjacent. Un pestigor a pris le ballon et est parvenu à marquer, les KO et casualties s'empilant. Heureusement, un foul a mal tourné pour mon adversaire, lui éjectant un zombie du match. Comme il n'avait que 11 joueurs, avec mon 12e et ceux qui se sont remis du KO, j'ai pu retrouver un alignement complet pour ma deuxième tentative de drive.

Celle-çi s'est beaucoup mieux passée et je suis non seulement parvenu à marquer de justesse au tour 8, j'ai réussi à sérieusement blesser un guerrier du chaos (-1 AV). Il va peut-être aller à la retraite.

Je kickais pour la 2e demie, mais j'ai bien encaissé le coup et j'ai réussi à disperser ses joueurs (comme ils sont moins mobiles et agiles que moi, c'était pour une fois à l'avantage des orques). Malgré une blessure sur un gobelin qui l'emmenera à la retraite (-1 ST), j'ai rapidement marqué au tour 5 et je suis parvenu à lui sortir deux autres joueurs.

Mon adversaire n'a pu surmonter l'handicap numérique et un blitz chanceux. Je lui ai repris le ballon avec l'aide des polyvalents Blitzers orques pour encore marquer au 8e tour. C'était un beau match et je suis certain que la vengeance des adorateurs de Nurgle sera terrible, reste à voir si ça sera sur le terrain ou hors de celui-çi. D'ailleurs, mon lanceur tué s'est transformé en zombie, je risque de le revoir sous peu...

samedi 27 février 2010

Sky Captains

Ma phase bleue achève, je suis juste pas habitué d'avoir autant de teintes. Les Sky Captains, dans toute leur gloire! Espérons qu'il soient aussi forts sur terre comme dans le ciel. Je vais utiliser des ninjas gobelins pour compléter l'équipe, en attendant de trouver plus acceptable. Genre des vieux Doom Divers.

jeudi 25 février 2010

Cavalier sans tête

Le cavalier sans tête, de la légende de Sleepy Hollow. Le cavalier serait un mercenaire allemand (Hessien) embauché par la couronne lors de la guerre d'indépendance américaine. Un boulet de canon lui aurait emporté la tête et il hante depuis la région de Sleepy Hollow (poétiquement rebaptisée North Tarrytown en 1997).

mercredi 24 février 2010

Épouvantail

Un épouvantail aux idées meurtrières, disponible chez RAFM. Comme l'héroïne, il a des couleurs assez terreuse, mais comme tous les deux sortent d'un champ, ça fait quand même du sens. Ouh, ils pourraient même être ennemis!

L'idée de départ était de compléter la gamme du magicien d'Oz tordue de Spyglass. Je crois avoir un lion plus ou moins efficace, mais à part le Steamborg executioner, trop steampunk, je crois qu'il me manque encore le robot qui se cherche un coeur...

Héroïne du peuple

Elle a perdu son drapeau, mais ça reste une courageuse et légèrement insensée révolutionnaire. C'est la 4e martyre du paquet sculpté par Copplestone. 2 ans pour finir un paquet de 4 miniatures, c'est fou!

En fait, j'aurais dû terminer de peindre Malifaux, mais je ne trouve plus le docteur Victor Ramos, lui et sa grande base sont quelque part dans mes boîtes. J'aurais aussi dû commencer à peindre ma faction d'Alkemy, mais j'avais oublié la problématique du primer au Québec l'hiver. Pas trop de possibilitée de laisser ça dans le garage, à l'extérieur, quand il neige. En tout cas, je me trouverai sûrement une occasion pour faire la couche d'apprêt.

Puis elle fitte quand même très bien avec les livres de la série .45, de Rattrap production. Je les ai eu à 50% à Templecon, leur auteur célébrait la survie de son entreprise par cette vente. Alors ça me permettra peut-être de jouer quand même à quelque chose de nouveau!

samedi 20 février 2010

Primaris psyker

Je n'avais pas peint de 40K depuis longtemps! Mon Primaris Psyker, sculpté par Dieu sait Qui. En tout cas, j'ai pas pu trouver...

Tox

Tox, de Sandra Garrity, un sorcier qui a l'air de tripper pas mal fort sur les drrraaagons.

C'est bizarre. C'est la première figurine que je peins avec les couleurs de GW. Je suis tellement habitué de peindre avec les mêmes couleurs de base que je trouve instinctivement qu'il y a quelque chose de bizarre dans les teintes et agencements de cette figurine. Un peu comme une chanson atonale. Au moins je me suis bien amusé avec les foundation et les wash inclus dans la boîte. J'ai essayé de ne pas utiliser de rouge. Depuis que j'ai lu un article le décriant comme "trop facile", j'ai comme une gêne à l'utiliser.

jeudi 18 février 2010

Assemblage

J'ajoute ma propre photo de disposition de Space Hulk. C'est vrai que c'est pas évident. C'est pas une de mes prioritées, mais quand je vais les peindre, je vais numéroter la figurine et son emplacement. J'aurai pas à désespérer à chaque rangement du jeu.

Une bonne chose de faite, les figurines de Space Hulk sont toutes assemblées. C'est quand même long, il y a beaucoup de matériel. La boîte ferme, mais peut-être pas aussi parfaitement que prévu. Il y a un 3mm qui dépasse lorsque le contenant original est complètement rempli.

Il me reste encore le steamborg executioner de Wyrd/Malifaux, les 3 Halflings de Mordheim et Hans d'Incursion (ou Bioshock) à assembler et il ne me restera qu'à relâcher les pigments.

lundi 15 février 2010

Alkemy

J'en parle depuis longtemps, plusieurs tentatives infructueuses ont eu lieu, mais le destin m'a finalement souri. Je suis passé au Gamer's World après une visite chez des amis. Non seulement ils avaient en stock une boîte de la triade de jade et quelques expansions, c'était soldé en plus! Yé!

J'ai monté tout ça, regardé le matériel supplémentaire, il me reste plus qu'à peindre un peu, parceque je n'aurai pas un très bon mois de serment...

samedi 13 février 2010

Révolution des indépendants

Hier, j'ai eu la chance d'être invité à souper et il y avait à l'agenda, semble-t'il, une discussion très sérieuse sur les jeux de rôle. Entre autre, comment trouver ces jeux mystérieux et si spéciaux publiés indépendamment.

Je vais révéler mes secrets!

D'abord un petit historique, question de donner un peu d'urticaire aux opposants du narrativisme. Ça a commencé officieusement avec Ron Edwards, qui a publié Sorcerer, un des premiers jeux du "mouvement", puis l'article System Does Matter.

En gros, il démolit la croyance que le jeu de rôle auquel tu joues n'a pas d'importance. Il affirme que ce n'est pas vrai qu'un bon maître et des joueurs motivés peuvent faire n'importe quoi avec un jeu. M Edwards croit qu'un système de règle encourage nécéssairement un type de jeu, une certaine inclinaison au rôlisme et que même si tu as un super dm, il serait encore meilleur s'il avait les outils adaptés à ce qu'il veut faire au lieu de devoir perdre temps et énergie à faire entrer un cube dans un trou cylindrique. La forme pour la fonction. Moi je suis d'accord. Si je veux buter des kobolds, je vais jouer à D&D. Si je veux de la romance, de l'horreur ou des conflits moraux, il y a mieux. C'est sûr que c'est possible avec D&D. Mais il y a des outils bien plus adaptés...

Donc après avoir publié son jeu, Edwards a créé une communautée, The Forge, dans le but d'encourager les gens à publier des jeux de manière indépendante. Jeux qui sont très originaux car ils n'ont pas à être approuvés par un directeur créatif ou une grosse équipe de publication. Le jeu doit être créé et publié par son auteur.

Même si c'est son type de jeu favori et celui qui a connu le plus de développement grâce au forum, The Forge ne fait pas que la promotion des jeux narrativistes. On y trouve aussi quelques jeux à la forme plus traditionelle et même certains jeux génériques. La 3e version de Heroquest, par exemple, est un jeu narrativiste qui a l'ambition de pouvoir être adaptable à n'importe quel univers.

En tout cas, les jeux indépendants restent une communautée fragmentée. C'est facile d'en entendre parler sur The Forge ou sur le moins moralisateur et plus complet Rpg.net , mais où les trouver?

Un bon point de départ, c'est Indy Press Revolution. C'est une petite compagnie qui depuis 2004 essaie de faire la vente des meilleurs jeux indépendants qui sont produits chaque année. Ils produisent même un podcast très informatif pour vous aider à trouver ce qui vous plaît.

D'autres auteurs de jeux indépendants ont rassemblés leur propres sites de vente directe sur un gros index, le rpg-unstore. On y trouve Dogs in the Vineyard, probablement un des meilleur jeu à être sorti de la mouvance de la publication indépendante. C'est aussi un très bon exemple de jeu narrativiste, avec l'emphase sur les personnages et l'opposition des idées. Ce magasin a un peu de tout, on y trouve même le fameux Teenage Panty Explosion, un jeu qui parodie les séries d'écolières japonaises, où les joueurs sont des ados psychiques qui combattent les esprits et cherchent à impressionner les garçons.

John Wick (celui qui a fait Cat) est un rebelle et un prolifique auteur de jeux de rôle indépendant, alors il a son propre site web qui vends des jeux, la Wicked Dead Brewing Company.

Paul Czege est un pionnier du mouvement de la publication indépendante. C'est l'auteur de My Life with Master, un des meilleurs exemples de "Règle pour la fonction" et le premier jeu indépendant que je me suis procuré. On trouve ses jeux sur Half Meme Press.

Rencontre hazardeuse

L'an passé, j'avais vu sur le net un nouveau magasin de jeu montréalais dont la clientèle s'était organisée une ligue de Mordheim. Avec mes Averlandais (presque) peints, j'ai réussi à m'organiser une première partie. Au moins pour essayer!

Comme mes Lions des montagnes noires valaient moins cher, c'est moi qui roulait pour le scénario. On a eu une "rencontre au hazard". Après être allé exploré une région limitrophe de Mordheim à la recherche de wyrdstone, deux bandes se tombent dessus au hasard.

J'ai roulé le choix de quartier de table, alors j'ai décidé que mes Averlandais avaient passés la nuit dans une auberge de voyageurs défoncée. D'ailleurs, les halflings y étaient toujours, pas encore entièrement réveillés. Des bruits suspects ont éveillés l'attention de mes Bergjaeger, qui se sont immédiatement dispersés pour identifier la menace. Comme l'adversaire doit être plus loin que 14 pouces de mes figurines, ça le force aussi à se tenir loin et surtout, dans une zone avec peu de couverture.

Alors que les Halflings inquiétés sortaient leurs arcs courts et se postaient aux fenêtres de l'auberge, deux chiens du chaos surgirent d'un moulin en ruine. Le premier fut embroché par un lancier (frappe en premier le premier tour). Le deuxième ne parvint à se saisir d'Harrek le Berserk, qui lui asséna un solide coup d'épée à deux mains, le coupant en deux.

Malheureusement, le danger n'était pas écarté. Les chiens étaient suivis d'une meute de Beastmen dégénérés. Un shaman commença des incantations impies, attirant l'attention de leur noire divinitée. En échange des louanges de son prêtre, le dieu octroya au chef de la bande une augmentation d'endurance temporaire, le menant à un impressionnant 5.

Les archers Averlandais firent leur possible pour changer les beastmen en porc-épic, mais seul un bergjaeger fit mouche, abattant un beastmen. Malgré tout, deux d'entre eux, rugissants, vinrent au contact des Averlandais, engageant le sergent Harrek et un des piquiers des Mountainguards. Le sergent Harrek fut éventré par la bête, mais le piquier tint bon et ni l'un ni l'autre des protagoniste ne sortit vainqueur de l'escarmouche.

Les archers n'eurent guère plus de succès et ayant oublié de recharger son pistolet, le capitaine Némo ne put tenter de faire feu à nouveau sur l'horrible chef des Beastmen. La suite des événements augurait bien mal pour les Averlandais, toute la meute se préparait à se jetter sur eux et en plus, l'un des halfling s'était assommé en tentant de sauter en bas du 2e étage de l'auberge pour prêter main forte à ses compagnons. Pas besoin de dire que les deux autre halflings ne s'y sont pas risqués.

Mais par chance, ces bêtes étaient aussi peu disciplinées que civilisées et les pertes accumulées ainsi que la surprenante résistance au corps à corps des faibles humains eu raison de leur moral. Ils battirent en retraite au grand soulagement du capitaine Némo. Il dû se départir d'Harrek, dont les blessures forcèrent une mise à la retraite, mais les éclats de wyrdstone trouvés sur les cadavres ennemis lui permirent non seulement de remplacer son sergent, mais d'embaucher un tireur d'élite avec un tromblon, ce qui serait bien bénéfique si jamais une autre horde d'hommes-bêtes s'avisaient de lui chercher des ennuis.

Un bon petit jeu, très rapide (15 à 20 minutes max je dirais?). Le joueur des beastmen a été très malchanceux de rater son jet de moral (il a roulé un 12 sur deux dés) parcequ'autrement, il aurait probablement dégommer pas mal d'averlandais. Faut croire que j'ai été assez chanceux aussi. Mes tirs n'ont à peu près rien fait sauf pour une exception, mais mes attaques au corps à corps ont presques toutes fait des coups critiques. En tout cas, c'est clairement un jeu à réessayer. Même si je suis moins attiré par fantasy que par l'univers de 40K, c'est vrai que c'est une version plus léchée de Nécromunda. Il me reste à tester le système d'expérience par exemple. J'en ai gagné un peu, mais pas assez pour monter de niveau.

mercredi 10 février 2010

Popular Corridor Space Game Foam

Un de mes objectifs secrets à Templecon était de mettre la main sur le Popular Space Game Foam Kit, de Battlefoam. Malheureusement, ils n'avaient pas de stock, seulement des démonstrateurs de leurs produits, mais ils offraient la livraison gratuite aux états-unis à la place. Comme je n'habite pas aux USA, ça ne m'avançait pas trop, mais ils m'ont gentiement vendus le démonstrateur à la fin de la convention, à prix réduit.

Pour me changer des entrevues et demandes d'emploi, j'ai commencé à assembler le Popular Corridor Space Game cet après-midi. C'est vrai que le carton est de très haute qualitée et je commençais à m'inquiéter de la capacité des casiers de mousse à gérer ça. Tout rentre, mais je dois admettre que ça aurait été pratique d'avoir des séparateurs pour les différents éléments de corridor. Tous les miniatures entrent aussi, mais frottent parfois pas mal sur les côtés, faudra peut-être que je modifie un peu certaines sections pour ne pas abîmer, une fois les terminators et genestealers peints. Enfin, ça permets d'organiser le tout, de tout faire entrer dans la belle boîte et ça fait plaisir à mon côté organisateur.

En tout cas, j'ai bien hâte d'y jouer, au Popular Corridor Space Game! Je pourrai même essayer la console de sonorisation...

mardi 9 février 2010

Providence

À Providence, je n'ai pas pris de chance et je me suis garé à côté du département d'égyptologie. C'est à côté de la librairie Hays. La plaque commémorative pour le 100e anniversaire de naissance de HPL est assez connue, mais je ne crois pas avoir vu d'images de la maison où Lovecraft a écrit la majorité de ses nouvelles, le 10 Barnes street. C'est bien joli avec les rénovations (et un quartier cossu plein de BMW et de mini coopers) mais à l'époque, ça devait être un peu moins charmant. Le 10 est dans la partie de gauche de l'immeuble, je ne suis pas certain de l'étage.

lundi 8 février 2010

Templecon

Donc, Samedi matin, c'était le cours de peinture. La classe était un peu grosse alors le professeur (un employé de Dream Pod 9) s'est limité à un bref survol des techniques de base (wash, drybrush, blacklining). Comme ils ont pas touché d'autres techniques plus avancées par manque d'espace et de bonne lumière, je n'ai pas terminé mes figurines et parti plus tôt, mais ça m'a redonné la rage de peindre. Les discussions sur les pinceaux étaient surprenamment intéressantes en tout cas, je m'étais jamais trop inquiété de ça. Faut dire que j'en reçois généralement en cadeau, alors je ne me rapelle pas en avoir jamais acheté.

Je n'avais pas d'autres parties de scédulées samedi, alors j'ai déambulé. J'aime écornifler dans les conventions. Puis il y avait pas mal de propriétaires de boutiques de jeu, quelques auteurs de fiction, des éditeurs de rpg et plein de gens avec des discussions très intéressantes. Il y avait d'ailleurs le propriétaire de Battlefoam, qui a fait une démo de son logiciel de contrôle de découpe et discutté d'une partie de sa technique de travail. C'est pas facile de couper de la mousse ou d'y graver des logos.

Le tournoi de diplomacie était effectivement assez intense. 4 tables, donc presque 30 joueurs. Dans les premières rondes, c'était des stratégies assez basiques, des alliances prévisibles et classiques (russie-turquie, angleterre-france). Les rondes plus avancées, les plus habiles diplomates à la même table, c'était plus intéressant. Un débarquement français en angleterre en début de partie, un turque qui parvient à contenir le russe avec l'aide de l'angleterre, un allemand qui survit à la disparition de l'autriche. Pauvre autriche, ça reste le pays le plus éliminé, mais l'italie s'en est bien tirée.

J'ai été très surpris par l'ampleur des tournois de figurine. Je m'attendais à quelques petits trucs, mais il y avait à peu près 30 tables de warmachine, 12 de warhammer et 5 de war - euh - Malifaux. Je les ai pas vu, j'étais occupé, mais il y avait aussi un tournoi de bloodbowl, une démo de Heavy Gear, de Gutshot et de uncharted seas. Avoir sû, je me serais emmené des figurines.

Les activitées connexes ont eu moins de succès par contre. Le DM de Dogs in the Vineyard est tombé malade alors la partie a été annulée. J'étais curieux de voir ça parcequ'il laissait tomber le coeur du jeu, l'opposition entre croyances ou philosophies divergentes, pour en faire un jeu d'action. Les règlements des jeux narratifs sont fait pour encourager un style de jeu et je me demande bien à quel point son concept aurait fonctionné. Entéka, je saurai jamais.

J'ai dû assister à un cours de Henna (ouin... ben... faut faire des sacrifices et ça me dérangeait moins que le cours de yoga). C'est pas mal comme peindre avec du crémage, c'est pas très dur. Le thé victorien a été annulé, malgré que la salle soit comble. Dommage, ça aurait été bien intéressant et il me semble que c'est pas trop difficile à faire, dans un hôtel qui offre déjà des boissons chaudes gratuites. En plus, je m'étais acheté un beau chapeau pour l'occasion. Je pourrai toujours le mettre pour mes entrevues, ça devrait être gagnant. En fait, c'est ma reproche principale de la convention. Il y avait beaucoup de trucs, mais la communication était faible. Tous les organisateurs et bénévoles avaient des walkie-talkies, il y avait 3 panneaux d'affichage de prévus... mais rien d'utilisé. On a donc manqué plusieurs activitées de dernière minute très chouette et plusieurs personnes étaient parfois surprises d'apprendre que quelque chose avait eu lieu. Je comprends que les organisateurs sont un petit groupe d'amis qui se connaissent bien entre eux et pour qui le bouche à oreille doit bien fonctionner, mais la convention commence à être grosse pour le bouche à oreille. Le larp de vampire ne m'intéressait pas, mais la première du larp de Unhallowed Metropolis m'aurait beaucoup plu. Depuis le temps que je me plains que trop peu de gens osent sortir des larp habituels. J'ai au moins pu acheter le jeu, signé de l'auteure. Même chose pour le concours de costume. Même si je ne participais pas, j'aurais aimé voir la remise des prix et peut-être prendre des photos. C'est toujours impressionnant le mélange de robe victorienne avec masque à gaz en cuir et rocket pack en bronze à fonctionnement nécromantique!

Le deuxième cours de whiskey était sur les barriques de finition. En gros, dans les années 90, le marché du whiskey dans les bars a reçu un dur coup suite à l'introduction des vodkas aromatisées et petits drinks du genre. Comme un whiskey prends souvent 10 ans à faire, c'est un peu dur de réagir rapidement. Alors plusieurs distilleries ont repopularisés des whiskys finis dans des barriques de porto, madère, bordeaux et autres au lieu du Bourbon traditionnel. En tout cas, c'était bien intéressant de tester les différences.

J'ai profité de la partie de Dogs annulée pour visiter Providence. On est allé voir la bibliothèque Hays, qui a la plaque commémorative et les originaux de Lovecraft. On est aussi allé voir la maison habitée par Lovecraft jusqu'en 1933. Je mettrai des photos quand j'aurai défait la valise, je ne crois pas en avoir vu sur internet.

À ma grande joie, la partie d'Eclipse Phase a eu lieu et c'était vraiment, vraiment chouette. Je m'inquiétais parceque malgré que le background soit une joie à lire, les règles me semblaient complexes et ça me semblait difficile d'intégrer les joueurs à l'univers. Ben en fin de compte, mes craintes n'étaient pas fondées et je déclare que c'est le meilleur jeu de rôle de science fiction disponible en ce moment. Mon contrebandier Slitheroïd Coréen à la mémoire trafiquée a joyeusement réussi son contrat vénusien, avec l'adrénaline, le mystère, la crainte et la sensation de découverte que j'adore dans ce type de jeu. M'a m'enroller dans Firewall, c'est clair.

La séance de spiritisme était particulièrement bien réussie. Le magicien était vraiment bon et avait le flair pour créer une ambiance d'époque tout en expliquant les origines et l'historique des scéances du genre. Je me demande encore comment il a fait certains trucs de magie ou deviné certains détails.

La projection du court-métrage en stop-motion d'Annabelle Lee, de Poe, m'a bien impressionnée. C'était vraiment bien fait, les marionnettes très réalistes (le réalisateur en avait emmené quelques unes). Ça demande évidemment beaucoup de travail le stop-motion, mais dommage que c'était juste 20 minutes, j'en aurais pris bien plus! La marionnette représentant l'auteur avait beaucoup de personalitée, son angoisse et son acceptation de l'inévitabilitée de la mort était très réussie.

Pour nous, la convention s'est terminée sur le 3e cours de whiskey, à propos du vieillissement. À force d'entendre parler du whisky 0 années et des souffrances qu'il crée, j'ai dû l'essayer. C'est violent. J'ai encore l'estomac un peu dérangé. Heureusement qu'au bout de la chaîne, il y avait le 21 ans pour calmer, avec l'aide du 12 et du 17 pour y arriver.

Donc, je me suis bien amusé, mais je dois admettre que le gros attrait de la convention, c'est le tournoi de warmachine. Je connais un groupe de 7 joueurs de Montréal qui y ont joués non-stop, jour et nuit, pendant le week-end. Ils ont des primeurs et des conférences de Privateer Press et tout pour les faire rêver le jour où ils vont rattraper leur sommeil. Je suis content d'être allé à Templecon, mais ce n'est pas assez pour justifier le déplacement ou les congés chaque année.

N'étant pas amateur de warmachine ou évangélisateur de steampunk (je suis encore au niveau garçon de messe), le 6 heures de route, aussi belle soit-elle au Vermont, est une épreuve un peu trop rude pour moi. J'ai enfin vu les trucs de Lovecraft à Providence, j'ai satisfait ma curiositée steampunk, mais j'ai eu plus de plaisir à Royalcon. Aussi inclusif que se veule le mouvement steampunk et attrayante soit l'ambiance et les costumes, je crois que plusieurs rôlistes gardent une gêne et sont beaucoup, beaucoup plus conservateurs qu'on pense. Ça les refroidit de participer ou d'offrir des activitées si l'ambiance est trop "exotique". Les organisateurs devraient peut-être aussi mettre un peu plus de trucs en lien avec Poe et Lovecraft. C'est leur Hood et je suis sûr que ça attirerait une clientèle (comme moi) qui aiment ces auteurs et risquent probablement de ne pas être effrayés par les choix esthétiques de la convention. Au moins un lien sur le site web vers l'excellent tour de ville de Providence. Ça fait un argument de vente pour ceux qui viennent de loin.

Mais en tout cas, j'ai eu de très beaux verres à whiskey avec des engrenages dessus. Puis ça fait plaisir d'aller à une convention où les murs ne sont pas rétractables, les gens habillés d'autres chose qu'un jeans avec un t-shirt noir et la nourriture offerte plus intéressante qu'un combo coke-chips.

samedi 6 février 2010

Ghost lights

Ma femme avait raison, le vendredi, c'est pas super occupé. Les démonstrateurs et vendeurs ne se sont pas vraiment installés avant 19 heures. Il y avait quand même beaucoup de trucs intéressants, des T-shirts de dirigeables aux mini chapeaux burlesques, mais c'est pas donné le steampunk! C'est peut-être pour ça qu'ils favorisent le crédo "do-it-yourself"!

Je me suis limité à une partie de l'appel de Cthulhu se déroulant en nouvelle-angleterre. J'ai reçu un professeur de géologie invité sur une île mystérieuse, habitée par des dégénérés (ne le sont-ils pas tous?) et de bien inquiétantes lumières qui se sont avérées être légèrement carnivores et pourvues en tentacules. Comme mon géologue était gros, chauve et boîteux, j'ai été la première victime. Ok, comme seul joueur ayant déjà joué à Cthulhu dans le groupe, je manquais probablement de prudence et mon débonnaire professeur, amateur de plein-air, a peut-être pris trop de risques...

Ça n'a peut-être pas aidé non plus que la partie soit juste après le cours sur les régions productrices de whiskey... c'était quand même un bon 7 onces de whiskey en une heure. Très éducatif, mais ça rends aussi téméraire qu'un rôliste puisse être en utilisant un personnage imaginaire.

On a aussi assisté à une conférence sur la nature du steampunk. C'était quand même bien intéressant, anthropologiquement. Je comprends mal la nécéssité de catégoriser la chose pour en faire un mouvement culturel, mais de ce que j'ai compris, beaucoup "d'activistes" steampunk sont d'anciens goths désabusés et faut croire que les goths, ils aiment appartenir à un groupe. Bah, tant que j'ai une excuse pour faire de la science-fiction et des trucs des années 20 en même temps, moi je suis content! Puis ils se veulent un groupe inclusif, alors tout le monde est content.

Je ne suis pas fier, mais j'ai finalement flanché pour le méga paint set de GW. Il était vraiment pas cher ici (prix US, rabais de convention et pas de taxes) et comme je n'achète plus de figurines de GW, j'imagine que ça compense. C'est surtout que je voulais un kit complet et que je n'aime pas les bouteilles de type "compte-goutte". Puis la petite malette se prête bien à mon état actuel de nomade. La peinture est agréable à utiliser, même si elle sent un peu trop le solvant. Les foundation paints sont effectivement bien surprenantes. Du jaune ou du crème sur du noir, c'est vraiment bien quand ça couvre en une fois! Les noms des couleurs sont un peu stupides (vomi brun??) et les pots font en sorte qu'il est difficile de distinguer entre chaque nuances d'une même couleur, mais je vais m'y faire.

jeudi 4 février 2010

Crowne Plaza

J'en avais entendu parler depuis 3 ans et je m'étais dit que si un jour j'emmenais ma conjointe dans une convention, ce serait à Templecon. Les chambres sont spacieuses, il y a plein d'extras compris, j'adore le look années 20 de la convention à thème rétro-futuriste et c'est à côté de Providence avec plein de choses à visiter (et un très gros centre d'achat pour refaire nos gardes-robes, données au Burkina).

Je ne peux pas dire grand chose sur la convention à date, j'ai juste vu passer des tables de wargames, mais je peux au moins parler de l'hôtel! Les chambres sont très grande, la piscine est très symathique, le jacuzzi juste à la bonne température (j'aime pas quand ça brûle) et il y a 7 sortes de bière en fut au lounge, décoré comme une bibliothèque Steampunk. Ça me rapelle beaucoup la décoration qu'ils avaient fait au regretté (pour moi en tout cas) monde virtuel de la place Desjardins.

lundi 1 février 2010

Le serment #34

Les figurines de Babylon 5 sont peintes, mais leur état n'est pas encore vérifié. J'ai failli perdre la valise de figurines, qui ne nous a pas suivie de Paris à Montréal. Très soulagé de la voir réapparaître à la porte le lendemain! Le chateau a peut-être eu quelques dégâts, j'ai pas encore ouvert. Entre l'achat de la nouvelle voiture (Steven Guibault serait pas fier), les applications pour le nouvel emploi et le nomadisme, les valises sont à peine entamées. Même la petite partie de rpg par forum est en pause!

Achetés: 0
Peints: 5
Balance: +5
RaP: 188

Je ne vais pas peindre en février, je dois me réinstaller... mais ça peut être une bonne occasion pour faire autre chose. Par exemple, les utiliser ces miniatures!