Quand je revois les photos, je suis bien content qu’il ait passé sous le couteau du boucher. Il avait l’air satanique, m’a réveillé à 6 heures du matin et m’a empêché d’écouter mes podcasts de miniatures avec ses bêlements. Il aurait dû être content, je lui avais même fourni le choix entre du millet et des feuilles d’arachides pour dîner. Selon mes voisins Burkinabés, mon mouton doit avoir deux ans. J’imagine que ça fait un petit bout qu’on avait prévu de me l’élever…
C’était bien intéressant comment ils le tuent. Pour que ce soit Halal, c’est le plus vieux musulman qui doit l’égorger (mon intrépide gardien de nuit) et il fait une petite prière juste avant. Il enlève un morceau dedans et c’est pas mal ça qui est ça. L’assistant gonfle ensuite la carcasse par une incision dans une patte. Ça aide à enlever la peau qui sera revendue par ce dernier pour faire des djembés ou cossins en cuir pour les visiteurs émerveillés.
Le reste, à part le coupage de carotide et de tête, c’est de la boucherie classique. Avec une grosse machette, la bête est dépecée. Je mets ça au frigo 3 jours pour que la viande vieillisse (pour qu’elle meure puis devienne tendre) et remplace les fluides perdus par ma marinade. J’ai pas mis de vin cette fois, ça détruirait un peu le concept de Halal, mais j’ai mis du bon miel du Burkina et plein d’épices. Le résultat vendredi.
2 commentaires:
Plutôt trash comme conversion.
Mais c'est le problème avec ces miniatures là. C'est salissant.
J'aime mieux le plomb et le plastique finalement.
;)
Je pense que je procrastine... ma commande d'Hasslefree arrive pas et j'ai pas envie de peindre les quelques miniatures qui me restent. Alors je parle de cuisine.
Comme dirais l'amie bretonne qui nous a visitée, je vais me faire péter le bide!
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