lundi 19 juillet 2010

Fantasia

Entre les travaux de maison, le couraillage de trucs pour bébé et Fantasia, j'ai exactement passé 30 secondes à peindre ce week-end. Un panneau gris sur le Battleship Dindrenzi.

On a manqué deux années du festival et probablement qu'on ne pourra pas trop s'en permettre dans les années à suivre. Pour le moment, Sell-out, un film malaysien très cynique sur le monde du travail (avec numéro musicaux) est mon favori, mais certains films étaient excellents pour l'inspiration de wargaming.

First Squad était un genre de condensé de 2e guerre mondiale uchronique et un ovni en soi. Le dessin animé était écrit par des russes et l'animation faite par un studio japonais (entrecoupé de récits pseudo-historiques avec acteurs, à la Band of Brothers). Je crois que l'idée était de vendre la grande guerre patriotique aux jeunes générations russes, avec un format plus léché. Sérieusement, il y avait de tout. L'anherebe contre une section d'élite russe psychiques, des chevaliers teutons morts-vivants, Raspoutine, deux tueuses jumelles aryennes, une jeep qui bondit par dessus le pont-levis d'un château moyen-âgeux et bien sûr, des commissars et des orgues de Staline.

Technotise était bien aussi pour les jeux d'action cyberpunk. Probablement plus rézolution qu'infinity. Du bon vieux "méchante corporation" contre jeunesse rebelle. Serbe.

Ça fait longtemps que je suis fasciné par les figurines coréennes des Perry, mais Blades of blood me rapproche encore du point de non-retour. Un peu classique comme histoire, un jeune homme voit sa puissante lignée éradiquée par une faction coréenne qui veut le trône. Il suit un maître de l'épée aveugle et apprends par ses traitements abusifs comment se battre. Il venge ensuite les siens. Malheureusment, ces déchirements sont futiles, parceque les japonais ont des fusils et prennent la corée.

J'ai manqué space battleship yamamoto, qui m'intrigue depuis longtemps, mais le superbe Bodyguards and Assassins a aussi pas mal d'options figurinesques. Sun Yat Sen prends le risque d'un séjour dans le Hong-Kong colonial pour organiser la révolte contre l'empereur. Le film décrit l'affrontement entre ceux qui veulent le tuer et ceux qui tentent de le protéger. J'ai bien aimé qu'il ne montre par Sun Yat Sen. Ça ajoute à sa mystique et mets vraiment l'emphase sur ceux que l'histoire a oublié. Je ne sais pas à quel point c'est véridique, mais quand un des garde du corps tombait, le film "figeait" pour donner un peu d'information genre sa date de naissance et son nom complet. En tout cas, c'est excellent comme scénario. Sun Yat Sen doit arriver au port, rencontrer un groupe d'opposants, voir sa mère et repartir. Il y a un leurre et les assassins impériaux doivent éliminer le bon dans un enchevêtrement de ninjas, arbalètes, projection d'acide et même fusils volés aux authorités coloniales.

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