dimanche 8 juillet 2012

À l'attaque des petits nouveaux

L'illustration est de Richard Anderson.

Un gros après-midi de figurines, ça fait du bien! En tout cas, plus que les réparations de sécheuses et de clim centrale...

J'ai commencé par un 200 pts d'infinity. J'admets avoir pris une liste un peu méchante avec un penchant sur la guerre électronique (ma liste alternative remplaçait le Tsyklon par une Moira avec EM GL, probablement pire pour un Pano). Mon adversaire Panocéanique a gagné l'initiative, mais m'a laissé le terrain, ce qui finalement a aussi été un gros avantage pour moi, sa zone étant plus découverte que la mienne. De son côté, il avait deux HI offensifs et un link team de 5 fusiliers.

Bref, il a commencé par envoyer son heavy infantry vers le provoquant marqueur de camo dans sa zone... pour être immobilisé par un hack bien réussi. Refroidi, il a ensuite envoyé un link team de fusiliers s'enligner dans un escalier... dans la ligne de tir de mon Intruder HMG. J'en ai eu deux sur des des ARO successifs, les deux autres dans mon tour actif. Je crois que le 5e s'est planqué à jamais.

Il y a eu échange d'ordres d'un côté comme de l'autre pour le contrôle du heavy infantry jusqu'à ce que son 2e heavy infantry, un garde suisse en TO camo, se révèle dans les parages pour tuer mon hacker Zero (il était à 9 pouces, pas de possibilité de hack). J'ai recommencé le manège avec un tir de marker très précis entre ses deux élites et l'intervention de Carlota. Elle a seulement causé une wound avant de mourir elle aussi à cause du garde suisse. C'est le Tsyklon qui a achevé les deux HI à coup de spitfire.

C'est toujours un peu paternaliste de donner des conseils, mais à défaut de se munir d'au moins un hacker pour rendre la vie beaucoup plus difficile au mien, il aurait dû séparer ses deux heavy, un côté de terrain chacun. Je n'aurais pas pu concentrer mes répéteurs comme je l'ai fait.

Mon objectif était simple, je devais tuer ce qui était sur la table. Il devait fouiller mes cadavres et tuer mes spécialistes. Il a eu un point pour le hacker, j'en ai donc eu deux pour le reste de cette mission et deux autres pour avoir tué plus de 50% de ses troupes. C'est sûr que je me sens coupable d'avoir outrageusement dominé, mais disons que ça me console de mes deux dernières parties contre un Pano. Dans une, un cutter (TAG en TO camo) avait tout détruit, dans l'autre, un heavy infantry avec MSV3, HMG et BS15 en hauteur avait anéantit toute tentative d'assaut nomade.

Deuxième partie, un 30 soulstones de Malifaux. Je m'étais engagé à jouer Arcaniste. En tirant les missions, on a obtenus un shared slaughter, c'était donc un mission pour ce bon vieux Ramos. J'ai sorti les gros canons: Mechanical Rider, Executionner, ver mécanique, mobile toolkit et une petite araignée qui deviendra grande. Il a pris un arrangement bien connu (pour moi) de Mcmourning... Sebastien, un tas de chiens, le Dead Rider et petit extra, une convict gunslinger.


Malgré ma tentative de diversion avec ma cavalière pour séparer ses forces, il a tout concentré en un assaut vers Ramos. C'était le bon choix, je l'ai stoppé de justesse. Le résultat a l'air d'être clairement en ma faveur, mais j'ai eu de la chance...

Bref, un electrical creation plus deux araignées kamikazes ont explosés son Dead Rider. Le steamborg est allé au contact avec Mcmourning. J'ai ajouté la 3e araignée pour l'aura anti-magie, mais ça ne durait que le reste du tour... je suis rouillé comme un construct. Le hasard a fait que j'ai gagné l'initiative, déchaînant immédiatement le Steamborg avec Flurry et un joker rouge en réserve pour les dégâts. Mcmourning a été déchiqueté à la 3e attaque. Le Steamborg a reçu le même traitement de Sébastien qui a rapidement vengé son maître. Ramos, libéré de réelles inquiétudes, s'est mis à distribuer des éclairs pour rôtir du chien, pendant que la cavalière et le ver mécanique s'attaquaient au reste de la meute. Ramos n'est pas fort en reconnaissance, mais l'efficacité dans le sang, il connaît.

Le conseil est encore assez classique. Mcmourning devrait toujours attendre en fin de tour pour agir, pas en début de tour. J'ai été chanceux d'avoir l'initiative, mais la chance n'aurait pas dû m'être offerte. Par contre, mon adversaire ne connaissait probablement pas assez le potentiel de frappe de la créature, ce n'était que sa 4e partie de Malifaux. Il faut aussi admettre que l'horloge était contre lui. Ramos se préparait graduellement à submerger la table d'araignées mécaniques s'il avait trop attendu. Pas les plus redoutables des minions, mais clairement l'égal des cabots morts-vivants!

5 commentaires:

Yslaire a dit…

J'ai l'impression que le tirage de scénario a aussi un impact majeur dans Infintity. Je me rappelle que contre François tu avis tiré, en seconde partie, un objectif de cartographie bien plus facile que sa liste de personnages variés à tuer dans ton camp.
En te dispersant et te planquant tu l'obligeais à distendre ses lignes tandis que tes troupes en camo faisaient l'essentiel du boulot. J'ai trouvé que la cartographie était bien trop simple à réaliser. Mais je pense que cela doit s'équilibrer quand le jeu se joue avec un objectif révélé et un caché.

Benoit Lescarbeau a dit…

Oui, un seul objectif c'est trop risqué d'en avoir un mauvais (du moins, en attendant le 3e livre corvus belli, qui aurait des scénarios). Ils sont tous plus ou moins aussi faciles, à condition d'avoir les troupes pour le faire. Cartographie serait très difficile pour une liste d'infanterie lourde très lente.

Yslaire a dit…

Oui j'ai vu ça. De la versatilité et des PA ça semble une bonne base :o))
Je ne pense pas que j'aurai les 2 dans un premier temps mais je vais essayer de bricoler avec ce que j'ai plus 1 ou 2 commandes de blisters.

FredRaider a dit…

j'adore ton blog, je le met dans mes favoris ! Je fan de Malifaux que depuis quelques temps (4 à 5 parties tout au plus) et je vais sûrement craquer pour Ramos !

Benoit Lescarbeau a dit…

Merci!