Socialement, comment sont perçus les différents archétypes proposés pour Unhallowed Metropolis:
Les
Dhampyrs sont des héros tragiques de légende. Très rares. Ils ont les traits fins, les sens aiguisés, une vitesse, une agilité et un charme hors du commun. On raconte qu'ils seraient nés de l'union malsaine entre un vampire et une femme. Ceux dont on entends parler gagnent leur vie comme mercenaires, traquant les véritables vampires comme Fossoyeurs ou agissant comme gardes du corps exotiques pour riches familles à la mode. Ils portent leurs émotions à fleur de peau. Romantiques et tendres un instant, colériques et rageurs le moment suivant. Ils tombent amoureux 100 fois par jour et rompent aussi souvent. Ils ne peuvent avoir d'enfant, ne semblent pas vieillir, n'ont pas besoin de masque à gaz et ne peuvent attraper de maladies.
Les
Pleureuses sont un peu l'inverse des Dhampyrs. Elles ont un entraînement long et rigoureux, qui leur enseigne les fondements de leur ordre: Réconfort, Vigilance, Silence. Elles parlent peu, se déplacent silencieusement, sont voilées et on fait serment d'abstinence. Lorsqu'elles sont en public, les gens sont parfois mal à l'aise, toutes sortes de supersitions les entourant. Elles sont respectées, mais la solitude est leur lot. Elles sont capables de se passer de nourriture pendant des jours, ne dorment pratiquement jamais, sont des spécialistes de la thanatologie, des rites funéraires et bien sûr de l'Exculpus, une grande dague qui sert à décapiter les cadavres infectés. Toutes les pleureuses sont de bonnes familles à la réputation impeccable et la majorité sont des veuves qui ont rejoint l'ordre suite à leur deuil et l'entraînement de 3 ans en couvent. La plupart louent leurs services d'accompagnement funéraire aux familles riches de Londres, mais certaines deviennent Fossoyeuses.
Les
criminels sont plus difficiles à cerner, car ils peuvent venir de partout. Des jeunes des classes supérieures à la recherche d'émotion fortes ou des orphelins des ruelles forcés de voler du pain pour survivre. Dans tous les cas, pour avoir survécus jusqu'à maintenant, il s'agit d'individus extrêmement débrouillards, compétents, bien connectés, qui parvient parfois à faire oublier leurs coups fumants en échange d'information pour la police, de prostituées exotiques, d'opiacés, de tâches douteuses pour le compte d'industriels, d'aristocrates ou d'apprentis alchimistes à la recherche de cadavres frais. Ceux qui échouent se retrouvent aux travaux forcés dans les mines de charbon ou encore dans les escouades suicides de la Force de Sécurité Domestique.
Généralement formés par New Scotland Yard avant de choisir de faire carrière solo, le
détective fait le travail d'investigation qui ne doit être connu de personne ou que la police ne peut ou ne veux faire. Filature de fiancés, retracer un vendeur de mauvais Laudanum, dossiers trop risqués ou trop étranges, disparitions mystérieuses, enlèvements, impersonations fantômatiques, consultant pour la Police Métropolitaine dans une spécialité exotique, infiltration de syndicats etc... Dans une société devenue une oligarchie militaire valorisant le puritanisme, la discrétion et le laissez-faire économique le plus extrême, la loi est de moins en moins entre les mains de la police, mais entre les mains de ces agents libres de l'enquête.
Les
aristocrates, par leur naissance et héritage, sont les personnes les plus influentes et importantes de l'angleterre. Ils sont majoritaires au parlement et mêmes si les industriels qu'ils méprisent menacent leur suprématie, ils restent pour le moment confortablement au sommet. Ils ont accès à des manoirs fortifiés, à de la vraie nourriture de ferme et au luxe de faire ce qui leur plaît. Il est de leur responsabilité de faire respecter les lois de la bienséance, de la conduite civilisée et de faire taire les scandales autant que possible. Par contre, comme plusieurs familles de l'ancienne aristocratie sont disparues lors de la grande épidémie, les problèmes de santé liés à des marriages consanguins se sont aggravés. La corruption affecte particulièrement ces nobles familles et la plupart des manoirs ont une ou deux chambres cachant bien pire qu'hémophilie ou crétinisme.
La rumeur disait vrai, les règles d'Alkemy en valent la peine, hormis quelques petits chicotements bien mineurs. C'est dynamique et les choix sont à la fois pertinents, nombreux, déchirants tout en gardant les règles simples. Je suis moins enthousiastmé par les dés "spéciaux", ça change pas grand chose, à part éviter de brasser une deuxième fois, mais j'aime beaucoup les cartes d'actions. La mécanique de bluff et la nécéssité de prévoir le coup de l'autre est bien amusante.
