dimanche 8 août 2010

Démo Helldorado

On m'a offert une démo d'Helldorado Samedi. C'est bien, le thème est vraiment chouette, les figurines bien scultpées, j'adore les décors possibles et les règles donnent beaucoup de choix. Bref, je me suis laissé tenté par l'enfer. Comme je connais deux intéressés qui reluquent du côté des Immortels, je suis donc allé pour mon second choix, les démons! Yé! Puis ils ont ce petit côté ange déchu qui me fait craquer de Nobilis.

La démo était simple, un scénario de prise de contrôle du territoire. J'ai envoyé les damnés de la paresse en avant, pour nuire aux charges adverses. L'ambassadeur infernal a essentiellement nui aux tentatives d'ordres spéciaux adverses. C'est essentiellement la succube et les damnés de la colère qui ont fait le gros du travail, réduisant le nombre d'adversaires de manière à me donner l'avantage numérique clair et donc, plus de zones contrôlables. C'est sûr que c'était une démo, alors j'ai probablement été épargné, mais la mécanique de points de commandement me plaît bien. Ok, d'autres jeux le font différemment, que ce soit avec de la gestion de carte, d'activations ou autres, mais Helldorado me semble balancé entre faction (Alkemy m'a appris à me méfier de la granularité des pointages entre les différentes unitées) et le thème assez mature, à 100 lieue des preux chevaliers (de l'espace ou non) m'accroche. Comme un Dark Age avec de la foi.

Le jeu était édité par Asmodée, qui l'a vendu à Cypher. Il doit ressortir sous peu (débuté à Gencon) avec les mêmes figurines, essentiellement les mêmes règles, mais une meilleure traduction en anglais.

4 commentaires:

elTonio a dit…

Comment le comparerais-tu avec Malifaux? J'aime bien certaines figs et le concept de Helldorado, mais avec le nombre grandissant de jeux auquel je m'attache, je me demande si un autre jeu de skirmish fantastique est nécessaire.

Benoit Lescarbeau a dit…

La comparaison n'est pas facile, les différences sont subtiles et je crois que les deux jeux visent essentiellement le même type de joueur.

La différence principale et à mon avis le point essentiel pour le choix entre les deux, ce serait le background. Selon que tu préfères le Steampunk-gothique-western ou le Renaissance-religieux-Dantesque.

Malifaux est clairement dans le domaine du pulp victorien, un mélange psychédélique des influences les plus cool du moment. Helldorado semble essayer d'aller chercher des cordes plus sensibles au niveau de la religion et de la vision judéo-chrétienne de l'enfer. On pourrait dire que c'est un setting légèrement plus mature. J'ai rarement vu des jeux de figurines qui font des différences entre sunites et chiite. Ou bien qui font une distinction entre homme, femme ou asexué dans l'application de certains pouvoirs. En tant que fan de second regard et ancien garçon de messe, ça me plaît beaucoup, mais Malifaux est plus proche de la pop-culture du "gamer".

Côté règles, ça se ressemble aussi pas mal. C'est un jeu d'escarmouche, avec une dizaine de miniatures de chaque côté. Activation alternée pour les deux. Helldorado utilise des dés, le hasard est contrôlé par des relances chez les personnages plus talentueux. Malifaux utilise des cartes. Les actions spéciales de malifaux sont déclenchées par l'obtention de chiffres élevés et de la couleur de carte requise. Helldorado te donne des points de commandements épuisables à gérer pour activer les habiletés spéciales.

J'ai apprécié d'Helldorado les pénalités de portée et le fait que la figurine adverse riposte automatiquement quand tu la frappe. Parfois à Malifaux, tu es un peu trop à la merci de l'initiative.

D'un autre côté, Malifaux a beaucoup plus de factions possibles et n'a pas le stigmate d'être un jeu qui reviens à la vie. Je préfère aussi le système de soulstones pour créer les liste d'armées. C'est plus rapide et moins casse-tête.

Benoit Lescarbeau a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
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