dimanche 12 février 2017

Semprinius vadit ad bellum

Le centurion Semprinius et ses hommes s'étaient installés dans la villa pour essayer de découvrir ce qui avait pu se produire. C'était une région de l'empire mal recensé, aux croyances barbares. Les gardes prétoriens Avinus et Cloelius avaient montés la garde une bonne partie de la nuit jusqu'à ce que...

Des Daciens! Accompagnés de goules, un groupe de nobles Daciens avait décidés de sauter sur l'occasion d'enlever un centurion de l'Aigle. D'un côté, la cavalerie avec une goule, de l'autre bord de table, l'infanterie avec le chef, deux goules et une horrible bannière représentant des scènes de torture et de cannibalisme!

Pour l'Empereur! En appelant à sa foi dans son patron impérial, Semprinius senti qu'il était béni. Malgré l'incertitude et la noirceur, les romains ne se laissèrent pas surprendre. Pendant que les légionnaires investissaient les vignes pour tenter de ralentir les attaquants, les Baléares scrutaient la nuit, décochant une pierre de temps à autre. Pas d'effet, mais un jour, ils blesseront quelque chose...

Un légionnaire particulièrement hargneux tenta de se distinguer en balançant son pilum sur le chef ennemi.

Deux héros Daciens, dont l'un à cheval, tentèrent une charge, mais ne parvinrent pas à bien localiser les romains dans la nuit. Semprinius fit signe à Avinus et ils le chargèrent personnellement, pour le bloquer en place, bientôt rejoints par un cavalier de la légion étrangère. Le héro adverse ne résista pas au choc et fut mis hors de combat.

Le combat dans les vignes était plus difficile. Les Baléares n'étaient pas parvenus à blesser les Daciens. Le cavalier romain, accompagné d'un légionnaire, piétina un guerrier Dacien. Les autres hommes d'armes s'embourbaient dans des affrontements d'où il était difficile de dégager un vainqueur. La ghoule ferait peut-être la différence, sa peur nuisant à la résolution des romains, généralement de pierre et d'acier devant les hordes ennemies.

Alors que le soleil se levait, les troupes impériales reprirent le dessus. Avinus se distinguait en combat singulier avec le chef Dacien, plusieurs coups atteignant sa cible. Sous le regard de Sol, les goules devenaient plus grotesques que terrifiantes et Semprinius ne s'enfuit pas malgré la tentative d'une d'elle de le croquer.

La goule mit hors de combat un cavalier pendant qu'Avinus mettait le chef Dacien en fuite. De son côté Semprinius acheva sa ghoule alors que les Baléares finirent enfin par accepter de la charger.

Semprinius rangea son gladius et partit à la poursuite du chef Dacien bâton de vigne en main, question de tenter de le capturer et d'en extraire l'origine de ces cannibales déformés. Il y avait là une menace à l'Empire qui devait être démasquée.

Mon cavalier s'est remit de ses blessures. J'ai investi dans l'expérience, le centurion Semprinius gagnant un pt d'Agilité. Avinus gagne Decapitarus alors que Cloelius, suite à sa promenade dans les vignes, gagne Pathfinder.

Avec les points restants, Semprinius recrute un 3e légionnaire à 10 points, équipe sa cavalerie de boucliers pour 6 points et commence une correspondance avec le Frumentarii pour d'éventuels renforts plus substantiels (9pts en réserve, à moins que je ne flanche pour un archer ou un 4e Baleares).

Beaucoup aimé la partie, probablement encore une fois pour l'abondance de décor. Nos charges étaient souvent plus difficiles à planifier et on s'empêtrait dans nos propres troupes. C'est un peu la raison pourquoi j'ai pris Pathfinder. Les romains ne sont pas super fort quand vient le temps de traverser du terrain difficile (AG2 avec le tower shield...), Cloelius pourra me donner un peu plus de constance dans ces situations. Après tout, les monstres se cachent rarement dans les plaine bucoliques...

2 commentaires:

Phil a dit…

Superbe rapport, j'aime beaucoup le texte, et bien sûr les décors et figurines...Très chouette!

Benoit Lescarbeau a dit…

Merci! J'essaie de faire de la pub localement, je penses que c'est un jeu qui a un large potentiel. C'est simple, peu coûteux et capable de rassembler les amateurs d'historique comme de fantastique.